• « Pas encore de numéro deux »

    Stefano Domenicali, responsable de la Gestion Sportive de Ferrari, déclare que ses deux pilotes bénéficient toujours du même statut de la part de l’équipe de Maranello et précise qu’aucun pilote numéro un ne sera choisi avant qu’une situation claire se dégage.

    Alors qu’il reste encore six Grand Prix à disputer – soit la possibilité de marquer au maximum soixante points, Lewis Hamilton possède six unités d’avance au championnat sur Felipe Massa et treize sur Kimi Räikkönen. Cependant, Stefano Domenicali indique qu’il n’est pas encore venu le temps de désigner le pilote numéro un de Ferrari pour le titre.

    « Comme toujours chez Ferrari, la première priorité est de faire ce qui est dans les meilleurs intérêts de l’équipe. Cela signifie que nos deux pilotes sont tout à fait conscients que, si nécessaire, l’un aidera l’autre dans les dernières épreuves du championnat. Cela s’est passé l’année dernière, quand Felipe (Massa) a aidé Kimi (Räikkönen) après le moment où il était clair que ses propres chances d’obtenir le titre étaient hors d’atteinte. Si la situation devait être renversée, alors Kimi ferait la même chose, » déclare Stefano Domenicali, dans la preview de Ferrari pour le Grand Prix de Belgique.

    « Cependant, à l’heure actuelle, il n’y a pas de hiérarchie entre nos deux pilotes car, actuellement et mathématiquement, il n’y a pas un écart de points assez grand entre eux, étant donné qu’il y a encore soixante points disponibles. Une fois qu’une image claire émergera, alors nous réagirons en conséquence, mais à l’heure actuelle, ce n’est pas le cas et cela ne pourrait pas arriver avant un certain temps. Si vous regarder le championnat 2007, il est resté très ouvert presque jusqu’à la toute fin et nous pourrions bien voir une situation similaire se développer durant les épreuves restantes de 2008. »


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  •  Un week-end pluvieux et frais

    Selon les dernières prévisions météorologiques belges, l’ensemble du week-end du Grand Prix de Belgique s’annonce pluvieux et frais.

    Après le soleil et la chaleur du Grand Prix d’Europe, à Valence, il y a deux semaines, le circus de la Formule 1 devra sortir leurs k-ways à Spa Francorchamps. La pluie sera attendue sur l’ensemble du week-end avec 100% de risque de précipitations le vendredi et samedi, contre 75% le dimanche.

    Le mercure ne sera pas non plus très élevé, les minimas oscillant entre 11°C pour la journée du vendredi et 14°C pour celle de samedi – avec un minimum de 12°C pour le dimanche. Quant aux maximas, ils seront de l’ordre de 19°C le vendredi et dimanche et de 20°C le samedi.


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  •  Dossier technique

    Spa-Francorchamps est sans aucun doute le circuit de F1 le plus complet du calendrier actuel. Il combine des vitesses de pointe de 320 km/h avec des épingles que les pilotes abordent à 70 km/h, plusieurs courbes en sixième et bien entendu l’unique Eau Rouge. A cela s’ajoute le temps plus qu’imprévisible des Ardennes qui fait que parfois le circuit peut être détrempé dans une de ses parties et tout à fait sec dans les autres...


     Châssis
    Le circuit propose un nombre important de virages « type aéro » (seulement 6 des 19 virages du circuit sont pris à des vitesses inférieures à 150 km/h) et cela devraient pousser généralement les équipes à utiliser des appuis aérodynamiques relativement élevés afin de maximiser le grip dans les courbes, comme c’est le cas à Silverstone par exemple. Cependant, Spa a d’autres exigences : deux longues lignes droites à pleine charge s’avèrent être des opportunités de dépassements réelles. Cela signifie qu’une fois encore, la vitesse de pointe est un facteur critique et le niveau d’appuis doit être déterminé en fonction. En conséquence, les équipes optent généralement pour une configuration aérodynamique avec un niveau d’appuis moyen afin de privilégier la vitesse de pointe et atteindre près de 320 km/h. L’efficacité aérodynamique (appuis maximum pour une traînée minimum) sera la clé du succès une fois encore sur ce circuit.

     Suspensions
    En termes de suspensions, on opte à Spa pour un compromis relativement dur afin de garantir un bon niveau de performance aérodynamique dans les virages rapides et un changement de direction rapide dans les chicanes. Cependant, une bonne motricité sera également prépondérante en sortie de la dernière chicane et à l’épingle de La Source.

     Pneumatiques
    Avec Barcelone, Spa est le circuit le plus exigeant de la saison en ce qui concerne les pneumatiques et ce n’est donc pas une surprise si Bridgestone a opté pour les deux mélanges les plus durs de sa gamme 2008 pour cette épreuve du championnat.

     Hauteur de caisse
    Les hauteurs de caisse sont limitées par les forces subies au moment de la compression de l’Eau Rouge. Depuis le pied de la colline jusqu’à son sommet, la hauteur de caisse de la voiture peut varier de près de 25mm et si la voiture talonne trop, le pilote risque alors de perdre le contrôle. Avec les moteurs V8 et le règlement aérodynamique actuel, l’Eau Rouge s’attaque quasiment à fond, à près de 300km/h. Les pilotes perdront sans doute 10km/h dans cette section du circuit mais l’essentiel sera de garder autant de vitesse que possible pour pouvoir maintenir sa position dans la longue ligne droite qui précède les Combes.

     Freins
    C’est peut être en ce qui concerne les freins seulement, que le circuit de Spa ne se montre pas particulièrement exigeant. Le tracé belge compte trois freinages très importants, avant les virages 1, 5 et 18. Mais cela reste un des circuits les plus faciles pour le système de freinage compte tenu du nombre important de virages à hautes vitesses qu’il propose.

     Moteur
    Avec Monza, Spa est le circuit le plus exigeant pour les V8. Le cycle d’exploitation est donc particulièrement sévère avec 72% du tour à pleine charge (seul Monza est plus élevé avec 76% du tour à pleine puissance). De plus, le circuit belge comporte deux longues périodes à pleine charge de plus de 20 secondes, la plus exigeante étant celle de La Source jusqu’au Combes, qui comporte également L’Eau Rouge, soit près de 23 secondes à pleine charge. Cela expose le moteur et ses éléments accessoires à des forces G négatives et positives extrêmes au moment de la compression et de la montée. Il s’agit d’un facteur à prendre en considération dans le système d’huile afin de garantir l’alimentation du moteur.

    Spa est aussi le tour le plus long du calendrier et ce circuit a une pénalité liée à la charge d’essence embarquée très élevée. Dans le format de qualifications actuel, cela signifie qu’un moteur ayant une consommation réduite s’avèrera être un avantage certain !

    [ING Renault F1 Team]

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