• GERHARD BERGER Propriétaire associé de l'écurie Toro Rosso.

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  • GP de France  Dossier technique

    Course à domicile pour l’escadron Renault, le circuit de Magny-Cours compte une variété de défis intéressants pour les pilotes et les voitures : trois virages à haute vitesse au début du tour, une épingle très lente à Adelaïde et deux chicanes très rapides.

    Une fois encore, il faudra trouver le meilleur compromis pour garantir une performance optimale de la R28 en tous points de ce circuit que ING Renault F1 Team connaît bien !


     Appuis aérodynamiques
    Magny-Cours exige un niveau d’appuis plus important que le circuit de Montréal, qui réclamait un d’appui relativement faible. Magny-Cours requiert une configuration du type moyen à élevé pour garantir une bonne vitesse de passage dans les virages rapides comme le virage numéro 3 et les deux chicanes 6/7 et 11/12. On pourrait facilement être tenté de réduire le niveau d’appuis pour gagner en vitesse de pointe et ainsi permettre au pilote de doubler à l’épingle d’Adelaïde mais cette option ne s’avèrerait que peu efficace : la ligne droite est précédée par le virage 3, négocié en 5ème, et si réduire le niveau d’appuis permet de gagner en vitesse de pointe, cela se ferait au détriment de ce virage ce qui impacterait la vitesse et ne permettrait finalement pas au pilote de rester en contact avec le concurrent qui le précède. Une fois encore il s’agit de faire des compromis et un niveau d’appuis aérodynamiques plus important se révèlera plus efficace au chronomètre.

     Suspensions
    Peu de bosses viennent perturber le tracé de Magny-Cours, réputé pour être un des plus lisses du calendrier. Il est donc possible d’opter pour une garde au sol très réduite et pour des suspensions plutôt dures. On gagnera ainsi sur le plan aérodynamique mais aussi dans les changements de directions rapides, où la voiture sera alors plus réactive. Il faudra cependant encore trouver un compromis car le tracé français compte plusieurs virages très lents où un réglage plus souple permettrait d’avoir plus d’adhérence. Il faudra alors trouver le meilleur équilibre entre le comportement de la voiture dans les virages rapides et ceux plus lents.

     Pneus
    Les conditions de piste sont souvent changeantes à Magny-Cours car le circuit est très sensible au changement de température. Quelques degrés de plus ou de moins et les conditions d’adhérence sont toutes autres. Bridgestone a prévu les pneus médiums et tendres de sa gamme 2008 pour ce Grand Prix, et comme toujours, être capable de faire fonctionner les deux types de pneus disponibles en toutes circonstances sera la clé du succès.

     Transmission
    Les rapports de boîte sont généralement courts et rapprochés à Magny-Cours afin d’optimiser la vitesse en sortie de virages lents. L’équipe accordera une importance toute particulière aux performances entre 0 et 250 km/h car cela souligne un solide niveau de performance dans la partie sinueuse du circuit, qui détermine ensuite la vitesse de pointe dans la partie plus rapide. La transmission peut être soumise à rude épreuve au passage des vibreurs, que les pilotes sont amenés à franchir à plusieurs reprises, notamment en fin de tour. En qualifications, monter sur les vibreurs sera nécessaire pour améliorer son chrono, mais nous devrons demander aux pilotes d’être plus attentifs en course afin de garantir la fiabilité tant de la transmission que du moteur.

     Moteur
    Magny-Cours n’est pas ce que l’on considère être un circuit difficile pour le moteur. Le V8 ne passera pas en effet plus de 63% du tour à pleine charge, ce qui est à peine supérieur à la moyenne de la saison. Un moteur souple est toujours un atout sur ce circuit car il garantira une bonne vitesse en sortie de virages lents, tout en étant capable de délivrer de façon linéaire toute sa puissance, de manière à ne pas perturber l’équilibre châssis. C’est très utile lors du passage des chicanes ou du virage numéro 3.

    [ING Renault F1 Team]

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  •  Restera-t-il chez Renault ?

    Fernando Alonso indique qu’il n’a pas encore décidé s’il restera chez Renault à la fin de cette saison. L’espagnol aurait une clause dans son contrat qui lui permettrait de quitter l’équipe d’Enstone à la fin de la saison si cette dernière ne termine pas à la quatrième place du championnat des constructeurs.

    Après sept courses disputées, le double champion du monde a inscrit neuf fois au championnat et occupe la neuvième place. Avec autant de points, Renault n’est que septième au championnat des constructeurs, à six longueurs de Williams.

    Au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu aujourd’hui, Fernando Alonso admet que la saison est pire que ce à quoi il s’attendait et qu’il décidera de son avenir plus tard dans l’année : « Je ne sais pas (si je resterai chez Renault). »

    « Cela n’a pas été une bonne année jusqu’à présent et c’est pire que ce à quoi je m’attendais. Nous n’avons pas été sur le podium, et encore moins gagné une course. Nous avons beaucoup de travail à faire. Je prendrai une décision sur mon futur vers la fin de l’année quand nous pourrons voir ce que nous avons fait. »

    Cependant, Fernando Alonso se veut positif concernant les chances de Renault pour ce week-end, à Magny-Cours : « En France, nous avons beaucoup de soutien et, pour moi, c’est comme courir à Barcelone. Durant la semaine, l’équipe a travaillé dur et a fait des progrès avec la voiture en essais. Nous avons fait un autre pas en avant. Je me sens en pleine confiance pour le moment et nous sommes dans la bonne direction. »

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  • LUCA DI MONTEZEMOLO Président de Ferrari


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  • Nicolas TODT manager de F.Massa et S.Bourdais en F1.


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