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     GP de Monaco F. Massa : « Nous serons plus forts »

    Felipe Massa estime que Ferrari rencontrera de coriaces adversaires ce week-end dans les rues de la Principauté, même si le brésilien reconnaît que son équipe sera également dans le rythme.

    « Ce ne sera pas une course facile ce week-end, nous nous attendons à ce que McLaren soit comme d’habitude forte, même si je pense que nous pouvons également être dans le rythme, » déclare Felipe Massa sur le site internet de Ferrari.

    « Mais nous devons attendre et voir ce qu’il se passera jeudi car il est difficile de dire ce que nous pouvons attendre de nous-mêmes et de la concurrence. »

    « Même si nous avons couru sur un tracé lent au Paul Ricard, afin de représenter des aspects de Monaco, ce n’est pas la réalité. Monaco est unique et il est impossible de recréer exactement les mêmes caractéristiques que le tracé. Il existe donc des facteurs inconnus en vue de ce week-end. »

    « Je pense que la Scuderia est en meilleure forme qu’elle ne l’était avant cette course il y a douze mois. Je l’espère bien en tout cas ! Mais on ne sait jamais. »

    « L’année dernière, même si j’ai terminé sur le podium, à la troisième place, ce n’était pas ce que je considérerais comme une bonne course car nous étions loin du rythme de McLaren. Je suis donc impatient d’être plus fort cette année. »

    En 2007, la course de Monaco a été dominée par McLaren Mercedes, qui a réalisé le doublé en Principauté, face à Ferrari qui était en difficulté sur un circuit qui ne convenait pas à la F2007 – en raison de son empâtement important. La Scuderia ne s’est plus imposée à Monte Carlo depuis 2001, avec Michael Schumacher.

    Felipe Massa, qui occupe actuellement la deuxième place du championnat à sept points de son équipier Kimi Räikkönen, admet que les circuits citadins ne sont pas ses favoris, mais il pense que Ferrari peut être compétitive.

    « Je dois admettre que ce n’est pas l’un de mes circuits favoris. En termes de plaisir de pilotage, je préfère les endroits rapides comme la Turquie, Bahreïn et Barcelone par exemple. »

    « Mais cela ne veut pas dire que je ne peux pas être fort ici. Nous nous préparerons aussi bien que possible et essayerons de marquer autant de points que possible. Vous rencontrez toujours des circuits que vous aimez plus que d’autres, mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas être compétitifs sur ceux que vous n’appréciez pas vraiment. »


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  •  La guerre entre Ecclestone/Mosley ? : Le grand argentier est prêt !

    Quelques jours après que Max Mosley ait précisé qu’il était en train de renégocier l’accord commercial de 100 ans passé entre la FIA et le Détenteur des Droits Commerciaux de la Formule 1, critiquant durement l’attitude du DDC, Bernie Ecclestone sort de son silence et précise qu’il est prêt à se défendre.

    « Nous sommes actuellement en train de renégocier l’accord commercial de 100 ans passé entre la FIA et le Détenteur des Droits Commerciaux de la Formule 1 (DDC). En effet, cet accord régit la Formule 1. Le DDC nous a d’abord demandé d’accepter que l’accord soit modifié en vue de réduire l’assujettissement à l’impôt du DCC. Nous pouvons probablement l’accepter, » déclare Max Mosley, dans une lettre envoyée à tous les présidents des fédérations nationales de la FIA.

    « Mais le DCC a également réclamé le droit d’exercer un contrôle sur le règlement de Formule 1 et le droit de vendre l’activité à quiconque – en réalité pour avoir la main mise sur la Formule 1. Je ne pense pas que la FIA devrait l’accepter. »

    Le Détenteur des Droits Commerciaux de la Formule 1 n’est autre que Bernie Ecclestone et la holding CVC Capital Partners. Les droits commerciaux ont été vendus pour 360 millions de dollars (environ 230 millions d’euros) sur... 100 ans ! Soit pour une somme de 2.3 millions d’euros par an pour une discipline qui en génère au minimum des dizaines de millions par an...

    Néanmoins, dans un entretien accordé au ''Times'', Bernie Ecclestone met en garde son vieille ami : « J’espère sincèrement que ce n’est pas une déclaration de guerre parce que, si c’est le cas, alors nous devrions nous défendre. C’est ce que n’importe qui ferait. Je ne crois pas que Max (Mosley) voulait dire ça dans la lettre. Je ne veux pas avoir une guerre avec Max. J’espère qu’il ne veut pas en avoir une avec moi. »

    Le grand argentier rejette également l’idée qu’il essaierait d’avoir la mainmise sur la Formule 1, en contrôlant également les règlements : « Toute cette affaire est liée avec le News of the World. Je ne sais pas très bien pourquoi il a dit ces choses. Nous n’avons certainement aucune influence sur la FIA. »

    Bernie Ecclesone précise aussi que le conseil d’administration de CVC Capital Partners s’est récemment réuni pour débattre de la lettre de Max Mosley. Le ton de cette réunion était, dit-on, basée sur « l’irritation et la colère. » Pour eux, c’est une tentative du président de la FIA de détourner l’attention du sujet principal, à savoir son avenir au sein de la Fédération qui se jouera le 3 juin prochain.

    Le britannique conclut : « Nous avons décidé que nous allions prendre contact avec tous les clubs à qui Max Mosley a écrit, avec une réponse aux questions soulevées dans la lettre. »

    Toutefois, rappelons que Bernie Ecclestone a essayé d’évincer Max Mosley de la tête de la FIA. En effet, lors du Grand Prix d’Espagne, le grand argentier s’était réuni avec tous les directeurs sportifs pour adopter une position commune vis-à-vis de Max Mosley, en demandant sa démission par l’intermédiaire d’une lettre. Mais le projet de Bernie Ecclestone a échoué car toutes les écuries n’ont pas souhaité la démission de Max Mosley...


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  • David Coulthard reste silencieux quant à son avenir en Formule 1, ne faisant aucun commentaire sur les discussions en cours avec Red Bull Racing pour la prolongation de son contrat.

    Avec la possible arrivée de Sebastian Vettel en 2009 dans l’équipe autrichienne, il ne resterait plus qu’un baquet de libre – place que se disputent Mark Webber et David Coulthard. Et compte tenu de sa forme actuelle, en ayant inscrit jusqu’à présent tous les points de Red Bull Racing au championnat, Mark Webber est sans doute le mieux placé des deux.

    Cependant, David Coulthard soupçonne que les déclarations publiques de Mark Webber, précisant qu’il était déjà en négociation avec son équipe pour la prolongation de son contrat, n’ont qu’un seul but : montrer aux autres écuries qu’il est libre sur le marché des transferts.

    « Mon équipier Mark Webber a indiqué aux médias, durant le week-end d’Istanbul, qu’il était en pourparlers avec Red Bull pour le renouvellement de son contrat, » écrit David Coulthard dans sa chronique officielle pour ''ITV''.

    « Si j’essaye de rationnaliser pourquoi Mark aurait dit ça, je ne peux que présumer qu’il l’a fait pour booster les négociations avec l’équipe ou stimuler l’intérêt du reste du paddock, rappelant aux gens qu’il est sur le marché. »

    « Quand on y réfléchit logiquement, vous avez des négociations privées en privé et, ensuite, quand vous avez atteint un accord, vous faites une annonce. Vous ne dites normalement pas : ''Eh, je vais entrer en négociation...'' Je voudrais donc conclure qu’il s’agit d’une tactique plus qu’autre chose. »

    En parlant à propos de son propre futur, David Coulthard ajoute qu’il ne dira rien tant qu’un accord n’aura pas été conclu.

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  •  GP de Monaco Piquet Jr : « Je ferai de mon mieux »

    Dans une interview accordée à ING Renault F1 Team, Nelson Piquet Jr revient sur le Grand Prix de Turquie et fait part de ses attentes pour la sixième épreuve de la saison, qui se tiendra ce week-end à Monaco.


     Nelson, vous approchez du tiers de votre première saison. Comment vous sentez-vous et comment décririez-vous vos débuts dans la catégorie reine jusque là ?
    « Cela n’a pas été un début facile, c’est le moins que je puisse dire. J’ai commis quelques erreurs, j’ai parfois manqué un peu de chance et ce n’est probablement pas comme cela que j’avais imaginé mes premiers Grand Prix en Formule 1. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que j’ai beaucoup appris, j’ai tiré les leçons qui s’imposaient, ce qui, je l’espère, me permettra de devenir un meilleur pilote pour la suite de la saison. »

     Monaco est sans aucun doute le rendez-vous le plus glamour du calendrier et un circuit très atypique. Appréciez-vous généralement les circuits en ville ?
    « Oui, même si les courses en ville sont un peu toujours une loterie. Les qualifications sont toujours importantes, à Monaco sans doute encore plus qu’ailleurs car les rues sont très étroites et il est presque impossible de dépasser. Ensuite, en course, il faut avoir la meilleure stratégie et ne pas rester coincé dans le trafic. Bien entendu, comme n’importe quel autre circuit en ville, il faut être très régulier car les murs sont toujours trop près et la moindre erreur est toujours sévèrement punie ! »

     Est-ce pour vous un peu spécial de courir à Monaco dans la mesure où vous avez vécu tout près de la Principauté étant enfant ?
    « L’atmosphère à Monaco est incroyable, j’ai vécu ici plus jeune ; c’est donc un endroit que je connais très bien. C’est sans doute un peu spécial d’y retourner en tant que pilote de Formule1 même si ce ne sera jamais mon Grand Prix national. J’ai couru ici en GP2, je connais le circuit. Ce sera sans doute très différent au volant d’une F1 mais je suis impatient de voir ça ! »

     Si on considère les récents progrès dont l’équipe a fait preuve depuis Barcelone, que pouvez-vous raisonnablement attendre de ce Grand Prix ? Comment allez-vous aborder cette course ?
    « Je l’aborderai comme toutes les autres en essayant de faire le meilleur travail possible pour l’équipe. Ce serait super si je pouvais marquer quelques points, ce sera mon objectif. Je vais donc devoir bien me qualifier, idéalement dans le Top 10, et faire une course régulière. »

    [ING Renault F1 Team]


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  •  GP de Monaco  : Dossier technique

    Monaco est sans doute le rendez-vous le plus atypique du calendrier de Formule 1 mais pour les ingénieurs, le challenge reste le même : adapter la voiture afin de garantir le niveau de performance optimal dans les rues de la Principauté.

    C’est un circuit mythique et tirer le meilleur de la R28 ne se révèlera pas aisé. En début de week-end, la piste sera d’autant plus piégeuse qu’elle manquera cruellement de grip, une situation qui aura tendance à changer au fur et à mesure de l’avancée du week-end.

     Hauteur de caisse
    Les rues de la Principauté peuvent sembler tout à fait lisses au volant d’une voiture de tourisme, il n’en est rien au volant d’une monoplace. Pour pouvoir répondre aux différentes variations de surface, on opte généralement pour des hauteurs de caisse plus hautes de 5 à 7 mm par rapport à la normale. Les rues sont également glissantes, notamment au niveau du marquage au sol ; un paramètre que les pilotes devront garder en tête au long des 78 tours que compte ce Grand Prix.

     Suspensions
    Afin de maximiser le grip de la voiture, nous utilisons des suspensions plus souples. Elles facilitent notamment le passage de la monoplace sur les vibreurs. Pour permettre aux roues de tourner de façon indépendante sur les bosses, nous assouplissons également les barres anti-roulis. Une attention particulière est portée au carrossage. L’objectif est de donner au pilote une voiture neutre dans laquelle il pourra avoir confiance en tout point du circuit.

     Aérodynamisme
    On utilise à Monaco les appuis aérodynamiques les plus élevés de la saison. Contrairement aux idées reçues, le principal intérêt de ces appuis n’est pas de faciliter le passage en courbe qui se négocie ici à des vitesses relativement faibles et où le grip mécanique se révèle être de première importance. En réalité, ces appuis aéros importants permettent de gagner en stabilité au freinage et à la réaccélération afin de maximiser ainsi la motricité en sortie de virage.

     Angle de braquage
    La fameuse épingle du Grand Hôtel est le virage le plus serré de la saison, avec celui de la Rascasse. Il nécessite un angle de braquage plus important, près de deux fois plus grand qu’à Barcelone. Une suspension avant est spécialement conçue pour le tracé de Monaco et ainsi garantir l’angle de braquage nécessaire.

     Pneus
    Monaco n’est pas un circuit particulièrement exigeant pour les pneumatiques car cela reste un tracé plutôt lent. Dans ce contexte, Bridgestone mettra à disposition des équipes, comme l’an passé déjà, les deux types les plus tendres de sa gamme : les tendres et ultra-tendres, qui devraient offrir une meilleure motricité dans la relance des virages lents.

     Boîte de vitesses
    On utilise des rapports de boîte très courts pour optimiser l’accélération et tirer le meilleur du moteur même à basse vitesse. La boîte de vitesses devra être en mesure de supporter les 53 changements de rapports par tour soit au total près de 4150 changements.

     Moteur
    Sur le papier, Monaco apparaît comme le circuit le moins exigeant de la saison pour le moteur, avec à peine 45% du tour à pleine charge. Mais les apparences sont parfois trompeuses. La surface bosselée peut mener à des surrégimes lorsque les roues décollent. Le pilote devra donc se montrer prudent. Un moteur souple avec notamment une bonne relance sera déterminant dans les rues sinueuses de la Principauté.

    [ING Renault F1 Team]


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